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L’an dernier, le WWF a mandaté un groupe d’experts indépendant pour examiner comment nous répondions aux signalements de violations des droits humains par certains écogardes salariés de leurs gouvernements dans des régions complexes et isolées en Afrique centrale, en Inde et au Népal. Le rapport qui en résulte s’intitule « Embedding Human Rights in Nature Conservation - from Intent to Action » (Intégrer les droits humains à la préservation de la nature : de l’intention à l’action). Nous voulions un rapport objectif et une évaluation rigoureuse et impartiale de nos efforts pour en tirer les leçons et améliorer nos programmes.
Il est important de noter que le groupe d’experts n’a trouvé aucune preuve que le personnel du WWF ait participé à des violations des droits humains, les ait dirigées ou encouragées. Lorsque des problèmes ont été identifiés, nos collaborateurs ont pris des mesures pour y répondre. Les conclusions du groupe d’experts ont été sans équivoque : nous devons améliorer la mise en œuvre de nos engagements. Nous prenons acte des recommandations du groupe d’experts, et nous les mettrons en œuvre, en plus des actions que nous menons déjà pour mieux respecter nos engagements envers les communautés locales. Nous rendrons compte publiquement des avancées de ces efforts.
Les abus rapportés commis par certains écogardes nous choquent et vont à l’encontre de toutes les valeurs que nous défendons. Nous ressentons une tristesse profonde et sans réserve pour celles et ceux qui en ont souffert. Nous sommes déterminés à mieux faire entendre la voix des communautés, à faire respecter leurs droits et à s’engager sans relâche auprès des gouvernements locaux quant à leur responsabilités en matière de protection des droits de humains. Nous sommes convaincus que ces efforts vont améliorer la sauvegarde des communautés locale et de la nature dont elles dépendent. Et nous sommes également convaincus que nous pourrons, avec nos partenaires, mettre en œuvre une meilleure politique de conservation.
Qui a dirigé la Revue indépendante?
Dirigé par la juge Navi Pillay, présidente du groupe d’experts, et ancienne Haut-Commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies, le panel comprenait également le professeur John Knox, premier Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme et l’environnement, et la docteure Kathy MacKinnon, présidente de la Commission mondiale sur les aires protégées de l'UICN (CMAP) et ancienne spécialiste principale de la biodiversité pour la Banque mondiale. Les membres du groupe ont été sélectionnés pour leur grande expertise et leur expérience en matière de droits humains, de développement et de conservation. Nous voulions une évaluation rigoureuse et impartiale de nos efforts pour continuer à apprendre et pour améliorer nos programmes.
Quelles furent les conclusions de la revue indépendante?
La revue indépendante n’a trouvé aucune preuve que le personnel du WWF ait ordonné ou encouragé des violations des droits de humains de quelque nature que ce soit, ni qu’il y ait participé.
Le groupe d’experts a reconnu que le WWF était l’une des premières organisations de conservation à adopter les principes des droits de humains, que les engagements du WWF fixaient souvent des normes plus élevées que les lois et usages des États dans lesquels il travaille, et qu’il avait pris de nombreuses mesures pour soutenir les communautés locales et autochtones. Le groupe d’experts a également identifié des lacunes et a appelé à plus de rigueur dans la mise en œuvre de nos politiques, dans l’écoute et les réponses aux communautés et dans la manière dont nous nous engagions auprès des gouvernements quant à leur responsabilité de protection des droits de humains.
Nous accueillons favorablement les recommandations du groupe d’experts ; ce sont des orientations importantes dans notre évolution en tant qu’organisation de conservation et nous les suivrons toutes. Elles viendront soutenir les efforts qui sont déjà en cours.
Quelles mesures le WWF prend-il?
Le WWF reconnaît depuis longtemps que la conservation et les droits humains sont au cœur du développement durable. Au cours de ces deux dernières années, nous avons conçu et mis en œuvre des mesures visant à intégrer plus systématiquement les droits humains dans notre travail de conservation. Nous nous engageons à apprendre et à nous améliorer continuellement. Grâce aux recommandations du groupe d’experts, nous poursuivrons ce processus. Nous avons déjà commencé à:
- Renforcer nos mesures de protection sociale, un ensemble obligatoire d’actions pour mieux impliquer les communautés, identifier et gérer les risques, et assurer la cohérence de notre travail de terrain. Celles-ci ont été approuvées par tous les Conseils d’administration du WWF dans le monde, et leur mise en œuvre est conduite par une nouvelle Unité avec un mandat international dédiée aux mesures de protection ;
- Dans le cadre de la création d’un poste de médiateur indépendant, fournir des services de résolution des conflits aux communautés avec lesquelles nous travaillons et rapporter publiquement de l’issue de ses médiations ;
- Prendre des mesures supplémentaires pour aider à réduire les conflits entre les communautés et les écogardes, telle une formation aux droits humains obligatoire pour les projets du WWF qui impliquent le respect de la loi, et aider à établir l’Universal Ranger Support Alliance, une coalition internationale dédiée à la professionnalisation des écogardes et à l’élaboration d’un code de conduite mondial.
- Établir des systèmes de remontée de plaintes efficaces dans chaque pays dans lequel le WWF intervient afin que les plaintes des communautés puissent être exprimées, reçues, suivies et traitées. Le Centre des droits de l’homme de la République centrafricaine, que le groupe d’experts a salué comme exemple de bonne pratique, est le modèle du WWF pour les systèmes de remontée de plaintes intégrés dans des contextes difficiles.
- Imposer que les projets de conservation à haut risque soient examinés par un nouveau comité de haut niveau regroupant d’éminents experts du WWF;
- Renforcer les capacités du personnel, y compris en formant, dans le monde entier, nos 7 500 employés aux nouvelles mesures de protection sociale;
- Inclure les engagements du WWF en matière de protection sociale et de droits humains dans les accords pertinents, et exercer plus volontairement notre influence si ces droits ne sont pas respectés.
- Nous avons défini des limites claires entre ce que nous financerons et ce que nous ne financerons pas, et nous sommes prêts à suspendre des projets si nos mesures de protection sociale ne sont pas respectées.
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