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Les forêts tropicales humides (à l’est) et sèches, épineuses (au sud et à l’ouest) de Madagascar sont parmi les endroits les plus riches de la planète en termes de biodiversité. Ces forêts, qui représentent une source importante de revenus pour les communautés locales sont menacées par différentes formes d’exploitation. L’agriculture sur brûlis, en particulier, conduit presque irrémédiablement à une destruction de l’écosystème et représente donc une menace grave pour l’avenir de la communauté. Elle est interdite par la loi, sur l’ensemble du territoire malgache. L’agriculture sur brûlis se pratique donc dans des zones isolées, où la présence des autorités de l’état est rare. Au niveau des Parcs Nationaux (PN), les défrichements agricoles sont le plus souvent camouflés par la végétation, éloignés des sentiers battus et donc invisibles au sol.

Cette méthodologie simple et peu coûteuse, a été perfectionnée à Madagascar par l’ONG Aviation Sans Frontières - Belgique en étroite
collaboration avec le WWF et Madagascar National Parks (MNP) (2006-2009). Elle est basée sur l’utilisation de photographies obliques géo-référencées, facilement interprétés par les communautés locales et agents de terrain. Cette technologie vient compléter les informations recueillies dans le plus long terme et à une plus grande échelle spatiale par l’imagerie satellitaire. Ce programme devrait permettre d’atteindre une diminution du taux annuel de défrichements agricoles de l’ordre de 50% dans les AP communautaires et de 80% dans les Parcs Nationaux.
Mars-Juin 2013