Posted on septiembre, 05 1999
Cette session s'annonce cruciale. C'est la première fois que les délégués vont examiner en détail des mesures de contrôle pour 12 de ces substances toxiques (1). Ils vont se pencher sur les questions de l'interdiction de la production et de l'emploi des POP, de la réduction de leur propagation dans l'environnement et de l'élimination de ceux qui y ont déjà été disséminés.
Ils discuteront par ailleurs de sources de financement et de moyens d'assistance permettant aux pays non industrialisés d'atteindre les objectifs du traité. Ils débattront enfin des critères déterminants pour l'addition de produits chimiques supplémentaires à la liste des 12 POP.
� Cette conférence, et celle qui suivra en avril à Bonn, fourniront la matière du traité. Il est grand temps que les négociateurs montrent leur volonté de protéger les populations et l'environnement contre les substances toxiques �, insiste Clifton Curtis, directeur de l'initiative du WWF contre la pollution chimique dans le monde.
Les POP sont extrêmement mobiles, subsistent des dizaines d'années dans le milieu naturel et sont en mesure d'affecter sérieusement les êtres humains et la faune, chez lesquels ils peuvent provoquer des dysfonctionnements des systèmes reproducteurs et neurologiques, voire des cancers.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter :
Clifton Curtis, tél. : +41 22 909 3909 (Hôtel Mon-Repos, Genève)
Lee Poston, tél. : +41 79 221 7834 (portable) ou +41 22 909 3909 (Hôtel Mon-Repos, Genève)
Olivier van Bogaert, tél. : +41 22 364 95 54
NOTE AUX RÉDACTIONS
1. Hexachlorobenzènes, endrine, mirex, toxaphène, chlordane, heptachlore, DDT, aldrine, dieldrine, polychlorobipnényls (PCB), dioxines et furanes.