Après avoir travaillé 7 ans pour la conservation de l’environnement depuis un bureau parisien, j’avais vraiment besoin de retourner sur le terrain, de revenir aux sources des raisons pour lesquels je faisais ce travail.
J’ai demandé un congé sabbatique à mon employeur et je suis partie pour cette mission de volontariat sur la certification forestière au WWF-Pérou. Je n’ai pas été déçue puisque j’ai passé le plus clair de mon temps en forêt ou au sein des communautés indigènes, afin de mener en usant de mes compétences en communication, le travail social qui m’a été confié.

Prête à partir
Ce que j'ai appris...
Travailler sur la certification forestière (FSC - Forest Stewardship Council) m’a permis d’apprendre comment se gérait une forêt afin de diminuer les impacts négatifs de la coupe, de voir concrètement les actions mis en œuvre pour améliorer la conservation de la biodiversité au sein même des concessions. J’ai aussi beaucoup appris sur le trafic illégal du bois dont j’avais beaucoup entendu parler en France (les raisons, les réseaux…).
J’ai découvert un pays magnifique, mais avec toutes les difficultés des pays en voie de développement. C’est très différent d’appréhender ces pays comme touriste et quand on y travail réellement pendant 6 mois.
Enfin, j’ai pu découvrir le monde des communautés indigènes avec leur bon et leur mauvais côté, bien différent de l’image idyllique que l’on se fait en tant qu’européen.
Pour en savoir plus, lire mes articles...
Aprés ces six mois j’ai décidé de rester encore au Pérou 3 mois pour continuer à donner un coup de main comme je le pouvais et visiter les parties manquantes du pays. Puis je souhaite aller visiter quelques autres pays en Amérique Latine et peut-être qui sait trouver un travail là bas.
J’ai découvert un pays magnifique, mais avec toutes les difficultés des pays en voie de développement. C’est très différent d’appréhender ces pays comme touriste et quand on y travail réellement pendant 6 mois.
Enfin, j’ai pu découvrir le monde des communautés indigènes avec leur bon et leur mauvais côté, bien différent de l’image idyllique que l’on se fait en tant qu’européen.
Pour en savoir plus, lire mes articles...
- Principes du FSC au Pérou
- Coût et vente des produits FSC
- Forêt à haute valeur de conservation
- Bel exemple de traçabilité
- La régence des communautés indigènes propriétaires de forêts
Mon Conseil?
Le mieux est d’arriver sans apriori, sans pré formatage afin de pouvoir se nourrir sans désillusion de ce que l’on voit. Et puis aussi, il faut être prêt à supporter des conditions de conforts rudimentaires voir parfois difficiles si l’on veut vraiment aller sur le terrain.
Et maintenant?
Aprés ces six mois j’ai décidé de rester encore au Pérou 3 mois pour continuer à donner un coup de main comme je le pouvais et visiter les parties manquantes du pays. Puis je souhaite aller visiter quelques autres pays en Amérique Latine et peut-être qui sait trouver un travail là bas.Visionnez mes vidéos...
Diagnostic communautaire
Daisy Tarrier, WWF Volunteer in Peru working on forest certification.
Entrée dans une concession forestière
Zonification du territoire