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Seydina Mohamad

SEYDINA MOHAMAD

Seydina Mohamad 
© Seydina Mohamad

Des volontaires de l’environnement au chevet des communautés locales de bases
A Madagascar, la tendance de dégradation des forêts  a suscité de  grandes réflexions sur les nouvelles approches à adopter pour une gestion durable des forêts.  Relevant autre fois de l’unique compétence des services de l’Etat en charge de l’environnement, l’Etat prend de plus en plus conscience du rôle que peuvent jouer les communautés dans la préservation des ressources forestières.  Dès lors, la gouvernance des forêts prend, aujourd’hui, une nouvelle facette, à la base inclusive et participative, avec la mise sur pied des communautés locales de base (COBA) ou VOI en malgache.  Par cette nouvelle voie de gouvernance des forêts, l’Etat malgache a mis en place une politique environnementale de contractualisation axée sur le transfert de gestion des ressources naturelles.
Le COBAs des villages d’Ambodimanga et d’Ambavala figure parmi les innombrables COBAs qui existent à Madagascar. Ces deux villages se localisent dans la commune rurale d’ Ambalamanasy, situé à une vingtaine de kilomètre du district d’Andapa, accessible en voiture via une route secondaire de très mauvais état.
 

- Seydina Mohamad

Seydina Mohamad rel= © Seydina Mohamad

La culture du riz et de la vanille sont les principales activités économiques dans ces deux villages. Mais néanmoins, les populations s’attachent bien à leurs forêts. En effet, elles tirent l’essentiel de leurs moyens de subsistance de la forêt. Dans ces villages, toutes les maisons, à quelques exceptions près, sont construites en bois, et ce dernier est également utilisé comme combustible domestique.
 

Seydina Mohamad rel= © Seydina Mohamad

Cependant, leurs forêts sont sujettes à de multiples pressions qui accentuent de plus en plus leur dégradation. La forêt est défrichée au détriment des espaces agricoles, les arbres sont coupés anarchiquement, et les feux de forêts sont très fréquents. A cela viennent s’ajouter les manifestations du changement climatique qui constituent un réel fardeau pour les populations.
 

Seydina Mohamad rel= © Seydina Mohamad

Conscient de l’ampleur de la dégradation des forêts, le COBAs, avec l’appuie de notre équipe de volontaires, s’est engagé à côté du WWF, à travers son programme holistique de conservation des forêts, dans la préservation de leur forêt pour l’amélioration de leurs conditions de vie.
Durant quatre mois, notre équipe a accompagné le COBAs dans les activités de restauration forestière, de sensibilisation et d’éducation environnementales axée sur l’adaptation au changement climatique.
 
Pendant les quatre mois que nous avions passés avec les communautés,  nous nous sommes donné corps et âmes pour les inciter davantage à mieux préserver leurs forêts, en renforçant leur autonomie en matière de restauration forestière.
Ce fut, de bons moments de communion et de partage entre volontaires et les communautés. Notre contribution pour le développement d’Ambavala et d’Ambodimanga, bien que très courte, reste une grande fierté pour moi et pour le reste de l’équipe qui était aussi bien motivé et engagé.