Madagascar,… voyage au cœur de la nature pour une prise de conscience générale
La nature est si riche et si présente à Madagascar qu’il est difficile d’y rester insensible. Cette expérience à Madagascar fut pour moi très enrichissante de tout point de vue. J’ai d’ailleurs appris sur moi-même plus que je ne l’aurais espéré. Je suis parti du principe que j’allais à Madagascar pour apprendre et recevoir et nous pour donner ou enseigner. J’ai décidé de ne pas vous faire le récit de mon aventure car je sais qu’il est difficile de transmettre ses émotions (nous n’avons pas tous la même sensibilité), que pour vraiment comprendre et ressentir ce que j’ai vécu à Madagascar il n’y a pas d’autre moyen que de le vivre soi-même (si vous êtes curieux vous pouvez tout de même m’écrire). De plus, il y aurait tellement de choses à dire. C’est pourquoi je vous invite à vous engager dans des actions de ce type non seulement pour l’aide que vous allez apporter mais aussi pour l’enrichissement que cela va vous procurer.
La question de la conservation et de la protection de l’environnement est une question essentielle qui devrait être traités de manière globale. Certes il faut agir localement, mais comment protéger une région si le reste du monde continuent à ne pas s’en inquiéter. C’est là toute la difficulté de notre action. Je pense que le manque de vision commune et le manque de volonté politique sont les deux obstacles principaux qui nous empêchent d’avancer. Il y a pourtant énormément de petites actions que chacun peut faire pour améliorer un petit peu le quotidien. Protéger la nature ce n’est pas seulement empêcher les arbres de se faire couper ni les animaux de se faire tuer, c’est un mode de vie que l’on doit développer afin de trouver la manière adéquate de vivre sur cette planète sans la détruire. La notion de citoyen du monde peut paraître dépassée et pourtant elle prend encore plus de sens aujourd’hui qu’avant car pour surmonter ses problèmes le Monde devra s’unir plutôt que de rester diviser.

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PS : Je tenais encore à remercier une fois de plus toutes les personnes qui nous ont aidées. Les personnes du WWF à Madagascar, notre coordinatrice sur place, notre responsable de programme en Suisse, les gens des villages où nous avons vécu quelques temps et bien sûr à mon groupe de volontaires grâce à qui j’ai aussi énormément appris.
Et après le Madagascar?
Depuis octobre 2008, je suis volontaire au Tchad auprès d'EIRENE Suisse www.eirenesuisse.ch où j'effectue un stage en appui institutionnel. Lire mes newsletters...
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"Il m’arrive souvent de repenser à mon expérience à Madagascar que j’ai hautement appréciée. Et dans mon travail ici au Tchad, il m'arrive souvent de faire des comparaisons avec Madagascar et ce que j’ai vécu sur le terrain là-bas. J’ai vraiment beaucoup appris de ce séjour.
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