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Une histoire de colibri
Prendre ses distances avec une certaine réalité devenue superficielle, partir loin et « faire sa part ». Tel est l’enjeu d’un volontariat de 3 mois avec le WWF.
"Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. » (légende amérindienne)
Prendre ses distances avec une certaine réalité devenue superficielle, partir loin et « faire sa part ». Tel est l’enjeu d’un volontariat de 3 mois avec le WWF.
On réapprend l’essentiel : se nourrir avec peu (du riz, du riz, du riz !), oublier le confort de la vie moderne (en brousse, ni électricité, ni eau courante) et pourtant, penser à l’avenir. Penser à tous ces enfants dont les yeux brillent de curiosité en voyant (pour la plupart, pour la première fois de leur vie) un « vahaza », qui un jour deviendront des adultes, et qui, pour leur bien et celui de toute la vie qui les entoure, ne devront pas faire les mêmes erreurs que leurs aînés.
Car à Madagascar, il s’agit de faire oublier les pratiques transmises par les ancêtres, celles qui commandent de détruire la forêt pour cultiver, fabriquer du charbon, construire sa maison…
Alors on informe : des groupements de paysans sont formés au SRI (Système de Riziculture Intensif) qui, comme son nom ne l’indique pas est un système de riziculture biologique et durable, à la mise en place de pépinières qui serviront au reboisement d’hectares de terres laissées à l’abandon. Et ce, afin de fournir aux populations les ressources en bois dont elles ont besoin tout en permettant de laisser intacte ce qu’il reste de forêt primaire. A terme, la gestion durable de ces forêts est confiée à ces groupements, dits COBA (pour communauté locale de base) ou VOI ( Vondrona Olona Ifotony).
À l’école, et dès le plus jeune âge, c'est à l'aide des clubs Vintsy – initiés par le programme éducation du WWF – que l'on inculque les gestes qui comptent pour sauver la richesse naturelle de l’île. Car comme on l’entendra souvent durant notre séjour : Madagascar est pauvre économiquement, mais très riche en biodiversité.
Prendre ses distances avec une certaine réalité devenue superficielle, partir loin et « faire sa part ». Tel est l’enjeu d’un volontariat de 3 mois avec le WWF.
On réapprend l’essentiel : se nourrir avec peu (du riz, du riz, du riz !), oublier le confort de la vie moderne (en brousse, ni électricité, ni eau courante) et pourtant, penser à l’avenir. Penser à tous ces enfants dont les yeux brillent de curiosité en voyant (pour la plupart, pour la première fois de leur vie) un « vahaza », qui un jour deviendront des adultes, et qui, pour leur bien et celui de toute la vie qui les entoure, ne devront pas faire les mêmes erreurs que leurs aînés.
Car à Madagascar, il s’agit de faire oublier les pratiques transmises par les ancêtres, celles qui commandent de détruire la forêt pour cultiver, fabriquer du charbon, construire sa maison…
Alors on informe : des groupements de paysans sont formés au SRI (Système de Riziculture Intensif) qui, comme son nom ne l’indique pas est un système de riziculture biologique et durable, à la mise en place de pépinières qui serviront au reboisement d’hectares de terres laissées à l’abandon. Et ce, afin de fournir aux populations les ressources en bois dont elles ont besoin tout en permettant de laisser intacte ce qu’il reste de forêt primaire. A terme, la gestion durable de ces forêts est confiée à ces groupements, dits COBA (pour communauté locale de base) ou VOI ( Vondrona Olona Ifotony).
À l’école, et dès le plus jeune âge, c'est à l'aide des clubs Vintsy – initiés par le programme éducation du WWF – que l'on inculque les gestes qui comptent pour sauver la richesse naturelle de l’île. Car comme on l’entendra souvent durant notre séjour : Madagascar est pauvre économiquement, mais très riche en biodiversité.
© WWF / Clélie Ropart
© WWF / Clélie Ropart
Madagascar, tournée vers l'avenir
Vidéo sur la restauration du paysage forestier de Fandriana-Marolambo
Encore quelques photos...