© WWF-MWIOPO
Philomène
Des femmes entreprenantes au milieu des cacahuètes
Dans son champ d’arachides, Madame Philomène semble dubitative: « Le sol n’est pas des meilleurs et en plus il pourrait bientôt pleuvoir, » dit-elle tout en arrachant des mauvaises herbes et en contrôlant les jeunes pousses.
Le Programme holistique de conservation des forêts (PHCF) a aidé les villageoises de Tsaratanana à créer leur propre association de femmes, Tsara ezaka (“Bel effort”), qui compte 24 membres et dont Madame Philomène est la présidente.
Après avoir été formées à la culture maraîchère, Philomène et ses amies ont commencé à planter des tomates, des aubergines, des arachides et des choux.
Elles vendent leurs produits au marché de Vondrozo. Et font de bonnes affaires : leur première saison leur a rapporté 370'000 Ariary (environ 150 Euros).
Quatre villageoises sont chargées d’arroser les potagers tous les deux jours alors que les autres femmes de Tsara ezaka s’occupent plus particulièrement des champs d’arachides qui sont un peu plus éloignés de Tsaratanana.
Philomène se marre: « Quand il y a trop de mauvaises herbes, nous appelons nos hommes, » dit-elle. « Mais la plupart du temps, nous pouvons nous en passer ! »
Et puis, les femmes de Tsaratanana se mettront à cultiver d’autres sortes de légumes encore.
« Notre objectif est d’améliorer l’ordinaire de chacun et que nos enfants n’aient jamais faim, » ajoute Madame Philomène.
Après que l’équipe du PHCF eut sensibilisé la communauté de Tsaratanana à l’importance de conserver les forêts et expliqué la teneur de la loi, beaucoup de ceux qui n’hésitaient pas à défricher des terres à l’intérieur même du corridor forestier ont abandonné cette pratique et sont venus s’établir au village.
Du coup celui-ci a rapidement compté plus de soixante ménages contre une dizaine auparavant.
Pour maintenir durablement cette situation, le PHCF s’assure que les nouveaux arrivants trouvent leur compte dans la protection de la forêt. Il s’emploie donc à développer ces activités alternatives rémunératrices, en étroite collaboration avec les associations locales.
En effet, c’est seulement en soutenant les ambitions des villageois et en les aidant à réaliser leurs projets que le WWF pérennisera les résultats acquis au-delà de la durée du projet.
Après avoir été formées à la culture maraîchère, Philomène et ses amies ont commencé à planter des tomates, des aubergines, des arachides et des choux.
Une affaire qui roule
Elles vendent leurs produits au marché de Vondrozo. Et font de bonnes affaires : leur première saison leur a rapporté 370'000 Ariary (environ 150 Euros). Quatre villageoises sont chargées d’arroser les potagers tous les deux jours alors que les autres femmes de Tsara ezaka s’occupent plus particulièrement des champs d’arachides qui sont un peu plus éloignés de Tsaratanana.
Philomène se marre: « Quand il y a trop de mauvaises herbes, nous appelons nos hommes, » dit-elle. « Mais la plupart du temps, nous pouvons nous en passer ! »
Grenier communal
L’association va aussi créer un grenier à riz communal, qui permettra d’acheter la précieuse céréale à bon prix et à la stocker, évitant ainsi de se retrouver démuni en cas de disette et à devoir payer très cher pour de la nourriture devenue rare sur les marchés.Et puis, les femmes de Tsaratanana se mettront à cultiver d’autres sortes de légumes encore.
« Notre objectif est d’améliorer l’ordinaire de chacun et que nos enfants n’aient jamais faim, » ajoute Madame Philomène.
Après que l’équipe du PHCF eut sensibilisé la communauté de Tsaratanana à l’importance de conserver les forêts et expliqué la teneur de la loi, beaucoup de ceux qui n’hésitaient pas à défricher des terres à l’intérieur même du corridor forestier ont abandonné cette pratique et sont venus s’établir au village.
Ambitions à soutenir
Du coup celui-ci a rapidement compté plus de soixante ménages contre une dizaine auparavant. Pour maintenir durablement cette situation, le PHCF s’assure que les nouveaux arrivants trouvent leur compte dans la protection de la forêt. Il s’emploie donc à développer ces activités alternatives rémunératrices, en étroite collaboration avec les associations locales.
En effet, c’est seulement en soutenant les ambitions des villageois et en les aidant à réaliser leurs projets que le WWF pérennisera les résultats acquis au-delà de la durée du projet.
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"Quand il y a trop de mauvaises herbes, nous appelons nos hommes. Mais la plupart du temps, nous pouvons nous en passer !
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Madame Philomène