La culture sur brûlis est la principale cause de déforestation en périphérie et dans le périmètre du corridor forestier de Fandriana Marolambo. La forêt est remplacée par des rizières et des plantations de canne à sucre (pour fabriquer un rhum local, le toakagasy, d’autant plus prisé qu’il est illégal), ainsi que par de la patate douce et du maïs.
Mais la courte durée des jachères et la répétition des feux ne permettent pas au sol de conserver sa fertilité et, donc, sa capacité de production.
La pression démographique dans la région – près de 150'000 personnes vivent dans le paysage de Fandriana Marolambo – amène de nombreux paysans à migrer à l’intérieur du corridor pour y défricher de nouvelles terres, ce qui aggrave sensiblement le problème.
Solutions
Pour remédier à ce problème, le PHCF mise sur trois activités : les transferts de gestion des ressources naturelles (TGRN) aux communautés et la promotion de techniques culturales non destructrices de l’environnement; la restauration des savanes, des jachères et/ou des zones forestières dégradées; et les reboisements à vocation énergétique.

© Air France/Nicolas Petteau

© WWF MWIOPO