
Agricultrice de formation, Marie-Hélène Rasaolalanirina est au WWF depuis 2006.
Son attachement à la terre remonte à sa petite enfance déjà : « J’aimais aller dans notre champ de caféiers. Je pouvais y observer l’indri, qui raffolait des baies ! »
Férue de mathématiques à l’école, elle rêvait de devenir ingénieur en travaux publics et de construire de grands ponts métalliques !
L’appel du terrain aura finalement eu le dessus et Marie-Hélène ne cache pas que les missions en forêt pour rencontrer les paysans riverains constituent l’attrait principal de son travail actuel.
À 48 ans, elle aime mener des activités de formation et de conseil où il est essentiel, selon elle, de ne « jamais mentir aux villageois, de respecter non seulement leurs habitudes mais aussi leurs croyances et de toujours faire preuve d’une certaine sagesse. »

À 47 ans, Jean Noel n’a jamais travaillé ailleurs qu’au WWF qu’il a rejoint il y a 21 ans.
Spécialiste des transferts de gestion des ressources naturelles, du reboisement, des techniques d’animation et de l’administration forestière, cet agent de terrain polyvalent qui voulait être docteur quand il était adolescent est venu à son métier actuel par amour de la nature et pour connaître le plus possible le monde de la protection de l’environnement.
Le travail de formation est d’ailleurs l’une de ses activités préférées. Il espère que le projet va continuer à protéger autant les forêts que les êtres humains et accroître significativement le reboisement des terrains dégradés.

Formé aux techniques de reboisement, de pisciculture, d’apiculture et d’aviculture, Falizara est au WWF depuis 2006.
Il estime que les effets du changement climatique n’ont jamais été aussi visibles qu’aujourd’hui dans les campagnes. Un sentiment qu’il partage et communique avec les villageois, afin de les sensibiliser.
« Je suis très heureux de faire partie de ce projet, parce que chaque jour je peux accroître mon expérience, ma formation et mes connaissances et en même temps j’en fais bénéficier les paysans que je rencontre. »

Âgé de 46 ans et père de cinq enfants, Léandre Razafilahy compte près de 20 années de service au WWF qu’il a rejoint après avoir été secrétaire comptable dans une commune rurale.
« Ce qui m’attire au WWF et dans ce projet en particulier, c’est que nous travaillons à tous les niveaux depuis le paysan individuel jusqu’aux autorités régionales en passant par les représentants des hameaux, des communes et des districts, » dit-il.
Ce qu’il aime par ailleurs dans son travail c’est qu’il contribue à faire prendre conscience aux Malgaches que la protection de l’environnement est une nécessité qui, à terme, leur sera bénéfique.
« Ce projet doit continuer, sinon je crains que tous les efforts entrepris jusqu’ici risquent d’être perdus, » insiste-t-il.

Titulaire d’un baccalauréat en droit, Odon Raharison Andrianarivelo se destinait à une carrière de journalisme dans l’audio-visuel.
« Mais l’amour de la nature a été plus fort, » précise-t-il pour justifier son changement de parcours. Âgé de 51 ans, père de quatre enfants, il est au WWF depuis 1999.
« Je suis très croyant et pour moi le salut de l’âme est indissociable de la nécessité de protéger la population contre les effets nocifs du changement climatique, » insiste-t-il. « La conservation de la biodiversité et la lutte contre les atteintes à la nature sont une autre source de motivation pour moi. »
Dans le cadre du PHCF, Odon Raharison Andrianarivelo est particulièrement impliqué dans la mise en place de pratiques agricoles alternatives avec les paysans riverains des forêts.

Velonjara Zafinandriana est entré au WWF en 1993 et peut se targuer d’une belle expérience.
Celui qui, à l’origine, voulait devenir enseignant – il a suivi l’Université d’Antananarivo en lettres – est passionné par ses activités au sein de l’équipe du PHCF avec une préférence pour la mise en oeuvre du reboisement communautaire et la tenue des réunions villageoises.
« En revanche, j’aime moins accompagner les consultants parce que souvent ils bouleversent notre planning, ce qui nous fait perdre du temps et que nous avons rarement un retour de leur travail, ce qui est peu valorisant, » explique-t-il.
Erica Natacha Antilahy Merimpitia

© Erica Natacha Antilaliy Merimpitia, Andapa © WWF-MWIOPO
Titulaire d’une maîtrise en finances et comptabilité, Erica est entrée au WWF en 2009 pour occuper le poste d’assistante administrative et financière à Andapa.
Auparavant, elle avait participé à des projets environnementaux dans le cadre du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement).
Déjà à l’école, elle était à l’aise avec les mathématiques financières et rêvait de travailler dans une banque. Mais son expérience avec le CIRAD l’a convaincue de rester dans le monde de l’environnement et du développement.
« Je veux apporter ma contribution à la protection de la nature même si c’est indirectement puisque je m’occupe de gestion et de finances, » dit-elle avec passion.
Elle qui aime être occupée en permanence et quand tous les dossiers dont elle s’occupe avancent pense que le Programme holistique de conservation des forêts va fournir aux différents acteurs impliqués (que ce soit les communautés locales ou le staff du WWF) des connaissances, une expérience et un savoir faire essentiels.