La mission du WWF est d'enrayer puis d'inverser le processus de dégradation de la planète. Pour cela les programmes du WWF sont structurés selon les thèmes d'action prioritaires suivant:
Changement climatique

Notre planète s'échauffe anormalement, avec de très graves perturbations à l'avenir si nous ne réagissons pas: canicules et désertifications, inondations et tempêtes, disparition des glaciers et de la banquise, montée du niveau des mers... 1 million d'espèces animales et végétales pourraient disparaître en 50 ans et des millions de personnes seront affectées.
C'est l'accumulation dans l'atmosphère des gaz à effet de serre qui perturbe le climat de la Terre. Ces gaz proviennent notamment de la plupart des activités humaines: transports, industrie, agriculture, production d'énergie, chauffage...
C'est l'accumulation dans l'atmosphère des gaz à effet de serre qui perturbe le climat de la Terre. Ces gaz proviennent notamment de la plupart des activités humaines: transports, industrie, agriculture, production d'énergie, chauffage...
Il est impératif de changer nos modes de vie et de nous développer autrement pour réduire drastiquement ces gaz polluants et rétablir l'équilibre du climat. C'est possible car les solutions existent : il nous reste à les mettre en place tous ensemble!
Pollutions chimiques

Plus de 100 000 substances chimiques sont fabriquées par l’homme pour être utilisées dans notre vie quotidienne. La production mondiale de substances chimiques est ainsi passée de 1 million de tonnes en 1930 à plus de 400 millions de tonnes aujourd'hui.
Ces produits chimiques d’origine urbaine, agricole et industrielle, sont le plus souvent invisibles. Ils sont pourtant présents sur toute la planète jusqu’aux pôles dans les organismes des grands ours blancs ou des peuples Inuits.
Or, les recherches scientifiques révèlent de plus en plus les toxicités d’un bon nombre de ces substances chimiques, que ce soit pour l’environnement ou la santé humaine. Les textes réglementaires devraient ainsi considérer l’ensemble du cycle de vie de ces pollutions et mettre en place le principe de substitution pour remplacer les produits chimiques les plus préoccupants par des alternatives plus sûres pour notre santé et pour la planète que nous empruntons à nos enfants.
Ces produits chimiques d’origine urbaine, agricole et industrielle, sont le plus souvent invisibles. Ils sont pourtant présents sur toute la planète jusqu’aux pôles dans les organismes des grands ours blancs ou des peuples Inuits.
Or, les recherches scientifiques révèlent de plus en plus les toxicités d’un bon nombre de ces substances chimiques, que ce soit pour l’environnement ou la santé humaine. Les textes réglementaires devraient ainsi considérer l’ensemble du cycle de vie de ces pollutions et mettre en place le principe de substitution pour remplacer les produits chimiques les plus préoccupants par des alternatives plus sûres pour notre santé et pour la planète que nous empruntons à nos enfants.
Modes de vie durables
En 1969, l'homme marchait sur la lune. Rien ne semblait devoir arrêter l'humanité vers la prospérité. Pourtant, à l'entrée de ce troisième millénaire, un nouveau défi apparaît, en raison de la consommation effrénée des ressources naturelles. Les forces économiques mondiales qui provoquent la destruction de la diversité biologique et des milieux naturels ne prennent que très exceptionnellement en compte les limites biologique de la planète.
Depuis les années '70, nous avons dépassé la capacité de charge de la planète et vivons en " sur-régime ". Le résultat est une diminution spectaculaire et rapide de 30% des ressources naturelles de la planète en 30 ans : les écosystèmes forestiers ont été réduits de 12%, ceux d'eau douce de 50% et enfin, les écosystèmes marins de 30%.
Depuis les années '70, nous avons dépassé la capacité de charge de la planète et vivons en " sur-régime ". Le résultat est une diminution spectaculaire et rapide de 30% des ressources naturelles de la planète en 30 ans : les écosystèmes forestiers ont été réduits de 12%, ceux d'eau douce de 50% et enfin, les écosystèmes marins de 30%.
Espèces menacées

La biodiversité, c’est-à-dire la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes connaît une érosion sans précédent. Ainsi, les espèces disparaissent à un rythme mille fois supérieur au taux d’extinction naturel et cette crise d’extinction sans précédent est due à l’activité directe ou indirecte des hommes. L’indice planète vivante qui estime les effectifs de certaines populations d’animaux dans les forêts, dans les océans et côtes, et dans les eaux douces, s’est réduit de 30% depuis les années 1970.
Destruction et fragmentation des habitats, surexploitation par la récolte, la chasse, la pêche et le commerce, introduction d’espèces exotiques envahissantes, changements climatiques, pollution et gaspillage sont leurs principales causes de disparition. A travers ses programmes de conservation des habitats dans les 235 écorégions du monde le WWF à l’ambition de conserver plus de 85% de la diversité biologique sur terre.
Destruction et fragmentation des habitats, surexploitation par la récolte, la chasse, la pêche et le commerce, introduction d’espèces exotiques envahissantes, changements climatiques, pollution et gaspillage sont leurs principales causes de disparition. A travers ses programmes de conservation des habitats dans les 235 écorégions du monde le WWF à l’ambition de conserver plus de 85% de la diversité biologique sur terre.
Forêts

Les forêts sont des maillons essentiels de la chaîne de la vie. Elles jouent un rôle vital dans la régulation des climats et du cycle de l'eau et sont des écosystèmes les plus riches et utiles de la planète. Selon les scientifiques, les forêts du monde renferment plus de 50 % de la biodiversité terrestre. Or dans le monde la dégradation de la forêt se poursuit à un rythme inquiétant.
Chaque semaine 200 000 hectares de forêts tropicales disparaissent. On estime que 20% des gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère proviendraient de la déforestation. Une exploitation forestière peu respectueuse de la nature et de l’homme, ainsi que des coupes pour installer des plantations industrielles, telles que le palmier à huile et le soja, sont les causes principales de cette disparition.
Les besoins croissant de l'homme pour des produits qui pourtant devraient être écologiques et renouvelables par excellence (bois, papier, liège…), sont aujourd’hui moteur de la disparition accélérée de la biodiversité et de la déstabilisation du climat.
Chaque semaine 200 000 hectares de forêts tropicales disparaissent. On estime que 20% des gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère proviendraient de la déforestation. Une exploitation forestière peu respectueuse de la nature et de l’homme, ainsi que des coupes pour installer des plantations industrielles, telles que le palmier à huile et le soja, sont les causes principales de cette disparition.
Les besoins croissant de l'homme pour des produits qui pourtant devraient être écologiques et renouvelables par excellence (bois, papier, liège…), sont aujourd’hui moteur de la disparition accélérée de la biodiversité et de la déstabilisation du climat.
Eaux douces

Les fleuves et les rivières d'Europe, ainsi que les zones humides qui leur sont associées, comptent parmi les milieux ayant le plus souffert des activités de l'homme. 25% des cours d'eau d'Europe occidentale et méridionale sont pollués à un niveau extrême. 50% des zones humides françaises ont disparu au cours des 30 dernières années.
Depuis 20 ans, les eaux brutes se dégradent de façon inquiétantes: elles ont continué à être polluées par les nitrates et les pesticides à cause d'une politique agricole productiviste et de la destruction directe de ces milieux.
Depuis 20 ans, les eaux brutes se dégradent de façon inquiétantes: elles ont continué à être polluées par les nitrates et les pesticides à cause d'une politique agricole productiviste et de la destruction directe de ces milieux.
Océans et côtes

70% de notre planète bleue est recouverte par les océans et les mers. Pendant des siècles, l'humanité a considéré que l'océan était une ressource inépuisable, à même de nous nourrir et d'absorber nos déchets sans discontinuer.
Mais depuis 50 ans, nous mettons la vie des océans en péril par la pêche abusive, la pollution, la transformation des côtes sauvages en agglomération urbaine et industrielle, la destruction des récifs de coraux ou des zones de reproduction dont dépendent les espèces marines, y compris le poisson que nous pêchons. Partout sur le globe, les populations de poissons sont en chute libre.
Sur chaque océan, chaque jour, trop de navires traquent des poissons de moins en moins nombreux, alors qu'ils sont essentiels à la chaîne de la vie dans les océans.
Mais depuis 50 ans, nous mettons la vie des océans en péril par la pêche abusive, la pollution, la transformation des côtes sauvages en agglomération urbaine et industrielle, la destruction des récifs de coraux ou des zones de reproduction dont dépendent les espèces marines, y compris le poisson que nous pêchons. Partout sur le globe, les populations de poissons sont en chute libre.
Sur chaque océan, chaque jour, trop de navires traquent des poissons de moins en moins nombreux, alors qu'ils sont essentiels à la chaîne de la vie dans les océans.